Oléron : couleurs d'été

L'île d'Oléron, on suppose que son nom vient du latin Olerum, parce que ce serait "l'île des parfums", ce qu'elle est, d'ailleurs, effectivement. Je ne peux rien montrer ici de ses parfums, mais je peux essayer d'illustrer sa seconde appellation : "l'île lumineuse".

C'est, par la surface, la deuxième île métropolitaine après la Corse. C'est aussi la plus méridionale des îles françaises de l'Atlantique, à l'embouchure de la Gironde. Elle n'est qu'à douze mille nautiques du plus beau port du monde : La Rochelle, chef-lieu de la Charente-Maritime. Un pont, inauguré en 1966 et aujourd'hui sans péage, la relie au continent. Il fut un temps, avec ses trois kilomètres, le plus long d'Europe. Mais il faut reconnaître que ce viaduc a fait de cette île merveilleuse, berceau de la famille de Pierre Loti (qui y est enterré) et de Kléber Haedens, une presqu'île envahie, surtout l'été.

Géologiquement, l'île d'Oléron est partagée en trois domaines : les Landes, au sud, la Saintonge au centre et l'Aunis au nord. Cette variété lui donne une originalité incomparable : des vignes à cognac dans la partie centrale et septentrionale, d'anciens marais salants, à l'est, transformés en claires à huîtres, une forêt de pins au sud. Et la mer partout, diverse et plus recommencée que nulle part ailleurs. Les sujets de photos sont aussi innombrables que les éclairages et les couleurs, qui changent au long de l'année. J'ai à peine commencé à les explorer...

La petite plage de Saint-Trojan, de nuit.
(Appareil Panasonic Lumix FX-27 - Grand angle - 100 ISO - 30 secondes - 4.3)